Os de faible densité : optimisation de l’ancrage primaire dentaire.

Un os peu dense est caractérisé par la présence d’espaces très importants sans tissu osseux au niveau trabéculaire. Cliniquement, ces cavités se traduisent par un os peu résistant lors du forage chirurgical. Le risque de créer des sites implantaire surdimensionnés en largeur est très important et la rétention primaire l’implant est très faible, voire nulle (fig. 5.29 à 5.35). En présence d’un site édenté caractérisé par un os spongieux de faible densité et d’une corticale fine ou inexistante, tes différents paramètres doivent être adaptés.

 

1- Anatomie implantaire

Le choix de l’implant est capital car sa morphologie doit optimiser l’ancrage primaire.

Deux types d’implants présentent des caractéristiques morphologiques intéressantes en présence d’un os de faible densité :

– l’implant conique ;

– l’implant avec un col évasé (fig. 5.33).

Une anatomie progressive, avec un apex implantaire plus fin que le corps implantaire et également un col plus large, permettra d’optimiser la rétention physique de l’implant dans l’os. Macroscopiquement, c’est l’évasement entre l’apex et le corps implantaire ainsi que le col évasé de l’implant qui assu­rent l’ancrage primaire.

 

2 – Diamètre de l’implant

L’implant de large diamètre a été mis au point à partir des concepts de base de l’ostéo-intégration : importance de la surface d’ancrage pour une meilleure stabilisation primaire de l’implant (Langer et al., 1993). L’utilisation de cet in large peut être envisagée si la largeur de la crête alvé est supérieure ou égale à 8 mm (Davarpanah et al., 199f permet d’augmenter la stabilité primaire en présence d ticales osseuses (os de type III). De nouveaux dessins in taires avec un protocole chirurgical adapté confirmer l’on peut utiliser des implants de gros diamètre dans un faible densité. Un implant de large diamètre avec un éi surface rugueux potentialise la surface d’ancrage osseu

 

Différentes études ont montré l’intérêt d’un état de si. rugueux en présence d’un os de faible densité (Mutinez 2001). La surface implantaire en contact avec l’os est aug tée et le contact global os-implant est optimisé dans peu dense (Kraut, 1998 ; Lazzara et al.,1999). La recherchE ancrage bicortical n’est pas nécessaire avec des implant sentant un état de surface modifié (Buser et von Arx, 2

 

Positionnement apico-coronaire

Cette option chirurgicale récente préconise la mise en des implants enfouis en laissant le col implantaire en po! supracrestale (Davarpanah et al., 2000). Le protocole cl gical est similaire à celui des implants enfouis jusqu’au dE forage. L’évasement cervical du site implantaire n’est pa: lisé. Cette préparation chirurgicale permet une mise en I de l’implant en laissant le col en position supracrestale.

Note : même en présence d’une corticale très fine, l’ap direct du col implantaire sur l’os crestal optimise la stabil primaire de l’implant.info

 

Préparation osseuse

 

Les caractéristiques mécaniques d’un os de faible de imposent une préparation chirurgicale très délicate. CE s’élargit très facilement et l’implant peut rester en roté permanente sans aucun ancrage primaire. La séquence forage doit être très précise. Le nombre de forets doit limité. Le diamètre du dernier forage doit être sous-dir sionné d’environ 1 mm par rapport au diamètre implant Le dernier foret ne doit pas être utilisé plus d’une fois éviter une préparation surdimensionnée du site os (Misch, 1999). L’évasement cervical pour le logement di implantaire doit être limité ou éliminé.

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