La progression de la fortune mondiale malgré la crise économique

Malgré la situation de crise que connait la majorité des secteurs économiques mondiaux, il est paradoxalement donné de constater une augmentation de la population des très riches, avec 18 millions de personnes qui devraient rejoindre le rang des millionnaires, soit une augmentation de 53% par an qui porterait la population des très riches à 53 millions dans le monde. Cette situation qui s’explique notamment par la forte augmentation des cours des actions et le marché de l’immobilier ayant permis de contrebalancer une conjoncture faible. Mais pas que ! Cependant la vraie question est maintenant de savoir où ces millionnaires investissent leur argent? Si la question vous interpelle, vous pourrez avoir beaucoup plus d’infos ici.

Secteurs économiques porteurs et ses diversifications

En effet, la commission Attali fait, un classement par ordre de la liste des secteurs économiques jugés les plus porteurs à savoir : le secteur pétrolier (même si la production de pétrole est en baisse du fait que c’est une ressource naturelle non alternative et non renouvelable, l’investissement lié à l’industrie de la transformation reste en haut de la liste la plus porteuse) , le secteur des métaux précieux, les secteurs de la construction et du transport, le secteur informatique, le secteur médical, le secteur automobile/aviation et le secteur du luxe. Par ailleurs, en analysant de plus près la liste des grandes fortunes mondiales, l’on peut effectuer deux constats. Le premier constat révèle la primauté des secteurs de l’informatique, des télécommunications et du textile ayant fait la fortune de six des dix grandes fortunes du monde, avec en tête du classement Bill Gates, fondateur de Microsoft. Le deuxième constat est notamment la stratégie de diversification qui permet de diminuer les risques du marché et d’augmenter ses parts de marché mais avec quelques risques liés aux coûts de diversification et de déspécialisation de son marché initial. Ainsi, s’il est important de loger ses activités au sein des secteurs économiques porteurs, il est aussi beaucoup plus lucratif, dans la mesure du possible, d’envisager une politique de diversification en jumelant plusieurs secteurs économiques porteurs.

Perspectives d’avenir pour les secteurs porteurs

Les perspectives d’avenir en terme économique s’avèrent périlleuses dans la mesure où la disponibilité des ressources, notamment naturelles, tend à s’amenuiser. Mais malgré tout, la réussite des investissements reposera sur la capacité des entrepreneurs à innover et à fournir des produits et services de plus en plus personnalisés. En France par exemple, dans ses deux derniers rapports, la commission Attali pointe du doigt les secteurs économiques dans lesquels investir à l’avenir. Selon les membres de la commission Attali, les choses sont assez simples. Le renforcement de la croissance viendra de la capacité du pays à investir dans des secteurs économiques porteurs. Mais qu’entend-t-elle par secteur économique porteur ? C’est quand une gamme de produits, sur laquelle se détermine la compétitivité d’un pays, profite d’un taux de croissance mondial très élevé et qui a vocation à durer. Parmi ces secteurs en forte croissance, l’on peut rappeler le numérique, la santé, l’environnement, les services financiers.