Jean-Claude Derey, sa littérature engagée et ses alliés

Jean-Claude Derey, sa littérature engagée et ses alliés

Jean-Claude Derey est une haute personnalité de la littérature française, au style vif et sans détour pour dépeindre les conditions de vie déplorables de certaines franges de la société contemporaine, d’Afrique en particulier. Ses écrits au vitriol rapportent en fait la véhémence de ses convictions personnelles pour les causes humanitaires dont il se fait le porte-parole. Il a su conquérir la confiance des grandes maisons éditoriales françaises qui ont procédé à une impression massive de sa collection romanesque.

Jean-Claude Derey, sa vie et ses œuvres

Jean-Claude Derey est né à Alep, la plus grande ville de Syrie en 1940. Il a étudié la psychologie, l’ethnologie et les lettres à la Sorbonne. Ses expertises en ressources humaines lui ont valu d’être consultant dans des organismes mondiaux. Son temps libre, il le passe en voyageant dans d’autres pays puis se consacre à l’écriture, à Berry. Ses nombreux séjours en Afrique ont fait de ce continent son thème de prédilection, avec ses lots de déboires comme la colonisation qu’il relate dans « Le quart d’heure colonial », listé au prix Renaudot. Il s’insurge contre les conditions de vie des orphelins, victimes des guerres tribales ou entre riverains, ou même entre les pays frontaliers. Il publie deux romans d’une extrême violence avec des scènes insoutenables pour les lecteurs à fleur de peau, sensibles aux images de sang versé, « Les anges cannibales » et « Toubab or not toubab ». Il compte à son actif une vingtaine de romans dans lesquels se dévoilent en filigrane ses convictions humanistes.

Profil écrivain Jean-Claude Derey, ses ententes avec les grands éditeurs français

Le profil écrivain Jean-claude Derey s’est imposé au fil des années grâce à sa collaboration avec les grandes maisons d’édition de France. Les éditions des Rivages ont publié quatre de ses livres dont « Black Cendrillon », en 1999, « Toubab or not toubab », en 2001. Phébus en a édité deux, « Le requins ne mangent jamais les nègres », en‎ 1997 et « Les enfants du brouillard. L’affaire Mis et Thienno »,‎ en 2002. « Le quart d’heure colonial » sorti des presses des Éditions Alphée ‎en 2009 est lauréat du prix Renaudot.

Ses éditeurs se sont impliqués dans la promotion de ses livres et ont contribué à accroître sa notoriété publique, véhiculant par là même ses messages sur la dignité humaine et les droits à la vie.

Pour Jean-Claude Derey, sa conviction humaniste le porte toutefois à croire que ces incidents, aussi tragiques soient-ils, ne doivent jamais compromettre définitivement les espoirs et les efforts d’aboutir à un renversement de la situation et à un changement durable.

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