Mise en charge précoce ou rapide.

Henry et Rosenberg (1994) sont les premiers à publier des résultats sur la mise en charge rapide sans évoquer une nouvelle terminologie dans la chronologie implantaire. Ils réalisent la mise en place de 6 implants (système Brânemark, surface usinée) au niveau antérieur de la mandibule chez 5 sujets édentés complets.

Une prothèse fixée bilatérale est placée au bout de 7à 9 semaine de cicatrisation sur 4 des 6 implants placés.

Les 2 implants enfouis devaient être utilisés en cas d’échec des implants non enfouis. Après 2 ans de mise en charge, aucun échec implantaire, n’a été rapporté. Selon ces auteurs, le remaniement osseux obtenu à l’issue de cette période de cicatrisation réduite permet la mise en place d’une prothèse fixée avec des extensions limitées. Lazzara et al. (1998) proposent un nouveau protocole, en associant l’utilisation des implants enfouis en un seul temps chirurgical et un état de surface modifié par un double mordançage acide (HCL/H2504). Ils réalisent une mise en charge précoce à 2 mois avec un taux de succès de 98,5 % au bout de 1 an.

Un état de surface rugueux optimise l’ancrage primaire de l’implant et favorise la cicatrisation osseuse (Davarpanah et al., 1999 ; Trisi et al., 2002). Grâce à sa microtopographie, la surface modifiée permet une excellente dispersion du sang (mouillabilité de la surface) lors de la mise en place de l’implant (Lazzara et al., 1999). Une interaction des globules rouges et des plaquettes plus élevée a été mise en évidence au contact de cette surface (Park et Davies, 2000). Cela per­met une intime interconnexion entre les plexus de fibrine et la surface implantaire (Davies, 1998). Cette adaptation directe permet la migration de cellules ostéoprogénitrices sur la surface implantaire, suivie par l’apposition d’une matrice osseuse. Dans un deuxième temps, la minéralisation de la matrice osseuse permet l’obtention d’un pourcentage de contact os-implant très important (Davies, 1998). Selon Lazzara (1998), cette apposition osseuse sur la surface implantaire entraîne une intégration implantaire précoce favorisant la mise en charge rapide. Ainsi, au bout de 8 semaines de cicatrisation tissulaire, le contact établi entre l’os et la surface rugueuse permet la réalisation de la prothèse définitive.(cliquez)

À ce stade de la cicatrisation, la liaison du tissu osseux néoformé et de la surface implantaire permet de résister aux contraintes de la prise d’empreinte et des essayages cliniques. Encore plus intéressant, le vissag nitif de la vis du pilier peut être réalisé à 35 Ncm sans dation de cette liaison os-implant. Ensuite, l’ancrage peut répondre aux contraintes physiologiques de r sion. L’os est évidemment en période de cicatrisatioi tissu néoformé continue son remodelage pour arrive stade d’équilibre.

 

 

 

1- Temps global du traitement : 3 mois

a Temps chirurgical

– Mise en place des implants (surface rugueuse) non ei ou enfouis avec vis de cicatrisation. La cicatrisation muqueuse commence à partir de ce temps chirurgicé que. La surface rugueuse implantaire optimise l’ancrai maire de l’implant et favorise la cicatrisation osseu temps de cicatrisation osseux est réduit à 2 et 4 moi pectivement à la mandibule et au maxillaire. La cicatri1 des tissus mous, de 4 à 6 semaines, est comprise di cicatrisation osseuse. Le temps global de cicatrisation laire avant la mise en charge est réduit à 2 mois dans ur texte osseux favorable (Fisher et al., 2004).

Temps de cicatrisation tissulaire au maxillaire : 2 mois – Temps de cicatrisation tissulaire à la mandibule : 2 mc

b Phase prothétique

Prise d’empreinte, essayage des piliers, essayage de l’E ture, essayage du biscuit, mise en place de la prothèse – Temps moyen de réalisation des différentes été

4 semaines.

c Indications

Édentement unitaire, partiel et total à la mandibule. – Édentement unitaire et partiel au maxillaire.

2 – Avantages

Gain de temps considérable dans la chronologie du tr ment.

– Ce traitement peut être considéré comme le nouveau tocole conventionnel si les conditions cliniques sont f rables.

3 – Limites

En présence d’un os d’une faible densité, un temps de c turcisation de 4 mois est préconisé.

Il est impératif de prévoir une temporisation adéquat (esthétique et fonctionnelle). Elle ne doit pas entraîne contraintes (forces nocives) sur les vis de cicatrisation.

La mise en charge rapide est actuellement protocole de choix dans une grande majorité des cas cliniques.

Mise en charge immédiate

dénomination « mise en charge immédiate » doit être réservée aux implants chargés prophétiquement (provisoires définitifs) dans les 48 heures après l’intervention chirurgicale (Degidi et Piatelli, 2003). La cicatrisation des tissus mous durs se réalise en même temps et le patient a une réponse esthétique immédiate (Balshi et Wolfinger, 2003).

le protocole de mise en charge immédiate chez l’édenté il fait l’objet d’un intérêt croissant (Linkow et Miller, 4). Schnitman et al. (1990) proposent la mise en place immédiate d’une prothèse complète sur 3 des 5 à 8 implants posés chez des patients édentés totaux à la mandibule, ces ‘plants étant répartis stratégiquement sur l’arcade et réaliser par une prothèse provisoire fixée.

D’autres équipes ont réaliser des modifications de cette première proposition pour ‘miser le protocole et améliorer les résultats (Tarnow L, 1997 ; Chiaspaco et al., 1997 et 2001 ; Cooper et al., ?; Hatano et al., 2001 ; Mato et al., 2003 ; Rocci et al., 3a et 2003b ; Testori et al., 2003 et 2004 ; Chiaspaco, 4 ; Castellon et al., 2004a et 2004b ; Ganeles et al., 2004).

-nukler-Moncler et al. (2000) analysent l’application di­lue de différents protocoles de mise en charge rapide et médiate : la charge immédiate des implants n’est pas responsable d’une mauvaise cicatrisation tissulaire. La présence des micromouvements dépassant un seuil critique tolérance serait à l’origine de l’échec implantaire (encapsulation fibreuse).T

Temps global de traitement : de 1 à 3 jours

Il y a qu’un seul temps opératoire (chirurgie et prothèse /provisoire) : mise en place des implants (surface rugueuse) enfouis ou enfouis. Il est impératif d’obtenir une très ne stabilité primaire. Les implants doivent titre stratégiquement répartis sur l’arcade. Les différentes phases prothèses (empreintes, laboratoire, essayages et mise en place) réalisées dans la journée de travail. Le temps global de travail peut varier de 8 à12heures. Dans certains protocoles, la prothèse provisoire est mise en place 2 ou 3 jours après pose des implants.

2 – Principes de la mise en charge immédiate

Ces principes sont le résultat des études cliniques réalisées chez des patients édentés totaux au cours de la dernière décennie (Schnitman et al., 1990 et 1997 ; Salama et al., 1995 ; Balshi et Wolfinger, 1997 ; Tarnow et al., 1997 ; Br `ànemark et al., 1999 ; Randow et al., 1999 ; Buchs et al., 2001 ; Chow et al., 2001 ; Colomina, 2001 ; Ganeles et al., 2001; Cooper et cl., 2002 ; Testori et al., 2003 ; Degidi et Piatelli, 2005 ; Balshi et al., 2005 ; Ostman et al., 2005).

3-Indications

Édentement total maxillaire et mandibulaire avec un volume osseux résiduel permettant la mise en place de plusieurs implants répartis stratégiquement sur l’arcade.

-Avantages

Gain de temps considérable dans la chronologie du traitement.

Réponse prothétique immédiate.

– Gestion psychologique très favorable.

5 – Limites

– En présence d’un os de faible densité ou très limité dans les secteurs postérieurs.

– Parafonctions importantes (bruxisme).

 

– Mauvais rapport interarcades des bases osseuses.

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