Sources de contamination chirurgical dentaire

Les sources de contaminations durant l’acte chirurgical multiples (Direction générale de la sante, 2006a) :

– I ‘individu sain est un réservoir de micro-organismes. Les flores cutanées, orales et respiratoires constituent une source auto gène de pathogenicite variable. La contamination direct tissus profonds par cette flore peut provoquer des infections du site opératoire. Cette contamination peut provenir salive, des foyers infectieux avoisinants, de la flore cutanée péribuccale transportée par les mains du praticien, des voies oephagiennes. Ainsi, une des sources d’infection nosocomiale est le staphylocoque dore. Le portage nasal de ce germe concerne 20 % de la population de façon permanente 50 % des personnes immunodéprimées. Une prote nasale du patient est vivement conseillée pour limiter contamination implantaire Pour en savoir plus, consultez notre site

– l’air peut contenir un nombre important de spores micro-organismes. Sa contamination est essentielle due a la présence humaine. L’homme produit des squames tissulaires qui se propagent dans l’air. Ces squames, comme les poussières ou les gouttelettes dispersées dans l’a les instruments rotatifs, constituent des surfaces su quelles se développent et se déplacent les colonies bactriennes (Montraver et Morazin, 2004 ; Zeitoun, 2006).

 

Milieu propre ou stérile ?

Les deux études principalement évoquées sur ce sujet ne fournissent pas d’information patente. La première compare les chirurgies implantaires effectuées au bloc opératoire (chi­rurgie sterile) et celles qui sont effectuées au cabinet parodontal (chirurgie propre). Les résultats ne montrent aucune différence de taux de succès. Cette étude est critiquée pour ne pas être statistique, multicentrique et randomisée (Direction générale de la sante, 2006a).

La seconde concerne la tenue du personnel et conclut que le fait d’intervenir en tenue stérile ou en tenue de bloc ne modifierait pas le taux de suces des implants (Grimmoud et Debrock, 2000).

en (‘absence de preuves scientifiques actuelles, un milieu stérile pour la réalisation de la chirurgie implan­taire n’est pas nécessaire. Toutefois, (es conditions d’hygiène et d’asepsie doivent être conformes aux règles de bonnes pratiques et aux précautions standard pour un acte invasif avec projections de liquides biologiques (Direction générale de la sante, 20066).

II n’est donc pas nécessaire que la chirurgie implantaire se déroule dans un bloc opératoire. Par contre, l’aménagement dune salle spéciale pour ce genre d’intervention, isolée du reste du cabinet et permettant de faciliter la désinfection de l’espace d’intervention, est souhaitable. Optimiser les conditions de stérilité de tout le matériel utilise, former le personnel, gérer le local d’intervention, suivre un comportement spécifique a toute chirurgie, préparer le patient a (‘intervention, réaliser un protocole pour les différents actes d’hygiène, etc., tout cela constitue un ensemble de procédures de prévention du risque infectieux assurant une démarche de quake.

 

 

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