Courroie de distribution, le maillon faible des moteurs

Depuis un quart de siècle, les voitures, camionnettes et autres utilitaires ont considérablement progressé. Plus confortables, plus sécurisés, ces véhicules ont tout de même presque tous le même point faible, la courroie de distribution.
Alors, pourquoi ne pas avoir conservé la chaîne de distribution ? Quelles conséquences en cas de panne ? Comment l’éviter ?

Adieu les chaines

Avant l’avènement du tout pétrole, c’est l’acier qui prévalait. La plupart des pièces automobile était alors conçue en acier, en fer ou à l’aide d’autres métaux. C’était également le cas de la chaine de distribution qui avait alors une durée de vie quasi identique à celle du moteur sur lequel elle était montée.

Cependant, au début des années 80, les constructeurs doivent serrer les coûts de production. Le plastique envahit toujours plus l’habitacle, mais également certains éléments de carrosserie comme les pare-chocs avant et arrière.
C’est à partir de ce moment que la chaine de distribution commence à disparaître au profit d’une courroie, bien moins onéreuse à produire. Faite de fibres de verre et d’un caoutchouc capable de résister à des très hautes températures, elle n’a toutefois pas la même durée de vie.
Ainsi, la fameuse Renault R5 conçue dans les années 70 est équipée d’une chaine, jusqu’à la fin de sa production en 1985. Chez Citroën, la GSA plus récente est déjà doté d’une courroie.

Citroen_GS_Pallas_1977

A noter que certains modèles récemment sortis sont équipés d’une chaine, mais cela reste anecdotique. Seul le constructeur allemand Mercedes ne sait jamais laissé séduire par les courroies, équipant depuis toujours l’intégralité de ses moteurs d’une chaîne.

Eviter la panne

Les conducteurs doivent donc désormais faire avec une nouvelle donne, la possibilité que cette courroie casse un jour. Et si cela devait survenir, c’est l’ensemble du moteur qui en pâtirait, engendrant une panne majeure.

Pour éviter cela, il faut donc surveiller sa courroie. Il faut au préalable se renseigner auprès du concessionnaire chez lequel vous avez acheté le véhicule, ou à défaut, chez votre garagiste habituel, pour connaître la durée de vie estimée de la courroie. Car que vous possédiez une Renault Megane, une Dacia Logan ou encore une Citroën C4 Picasso, cette durée de vie diffère.
Cette dernière s’exprime en kilomètres, mais également en années. Cela implique que même si le kilométrage préconisé n’a pas été atteint mais qu’en revanche le nombre d’années l’est, il y a obligation de faire un tour che votre garagiste.

Enfin, il faut préciser que les chiffres fournis par votre mécano ne sont qu’indicatifs car certaines situations, comme des trajets courts et répétitifs contribuent à une usure plus rapide.

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