Stage : que dit la loi ?

Tous les étudiants ou presque sont un jour confrontés au stage. Toutefois, la durée de cette période varie de quelques semaines à quelques mois, selon le niveau de formation et le cursus choisi. Si les étudiants en licence générale sont rarement confrontés au stage, ceux qui suivent une formation plus technique, type BTS, DUT ou licence professionnelle, doivent tôt au tard se lancer à la recherche d’une entreprise d’accueil.

Le stage est soumis à des conditions différentes d’un contrat en CDD (Contrat à Durée Déterminée) ou en CDI (Contrat à Durée Indéterminée). Tout d’abord, le statut de l’étudiant stagiaire est particulier : il n’est pas considéré comme un employé de l’entreprise, ce qui signifie qu’il ne dispose pas des congés payés et RTT par exemple. En général, il en est de même pour les différents avantages, comme les tickets restaurant, la prise en charge de l’abonnement de transport ou la mutuelle.

Chaque stage doit être réglementé par une convention, signée par l’étudiant, son école et l’entreprise qui l’accueille. Cela permet de fixer son cadre légal : durée du stage, horaires, lieu…

La rémunération de stage n’est pas considérée comme un salaire à part entière. On l’appelle plutôt une gratification, dans le sens où l’argent que vous recevrez est une indemnité de stage. En 2013, cette gratification atteint 436.05 euros mensuels pour un travail à temps plein à 35 heures par semaine. Attention, le montant de cette gratification sera évidemment plus faible si vous vous absentez au cours du mois.

L’indemnité est obligatoirement due si votre stage dépasse 2 mois, consécutifs ou non consécutifs au cours de la même année scolaire ou universitaire. A noter qu’un stage ne peut pas excéder 6 mois par année de formation.

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