Publication d’une étude sur la qualité de l’air par l’IUG

L’Union internationale du gaz (UIG) vient de publier un rapport soulignant l’impact positif d’une utilisation élargie du gaz naturel dans la production d’énergie, le chauffage et l’industrie, à savoir une réduction significative des émissions, du mercure et des particules atmosphériques. Cette approche pourrait améliorer la qualité de vie des citadins.

 

À l’heure où les négociations en cours dans le cadre de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21) organisée à Paris soulignent l’orientation marquée de la politique mondiale sur la problématique du changement climatique, l’étude réalisée par l’UIG met en évidence l’importance, dans l’immédiat, de la qualité de l’air, une question qui dépasse le débat sur la réduction des émissions de CO2 et la baisse de 2 degrés de la température moyenne mondiale. Les problèmes liés à la qualité de l’air ne cessent de s’intensifier dans toutes les villes, de Pékin à New Delhi. Or, le lien existant entre les mesures préconisées dans le cadre du changement climatique et la courbe de la pollution atmosphérique locale est de plus en plus considéré comme un moyen de mobiliser la classe politique.
La dernière étude réalisée par l’UIG met en lumière le lien existant entre la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la réduction des émissions d’autres polluants atmosphériques. Elle présente des programmes déployés dans quatre mégapoles — New York, Istanbul, Toronto et Pékin — qui ont pris à bras-le-corps la problématique de l’amélioration de la qualité de l’air en zone urbaine et placé le gaz au cœur de leurs efforts d’amélioration, qui repose également sur d’autres facteurs. Ces métropoles peuvent servir d’exemple pour d’autres villes désireuses d’atténuer les conséquences sanitaires potentiellement néfastes découlant de la pollution atmosphérique urbaine.

Scott Foster, Directeur de la Division de l’énergie durable, Commission économique des Nations Unies pour l’Europe, déclare : « Bien évidemment, la COP21 se préocupe du changement climatique. Cependant, nous devons également avoir conscience des questions qui en dépendent, nottement concernant la qualité de vie, et qui se manifesteront à plus brève échéance. Nous approuvons les conclusions de ce rapport, qui démontrent les avancées concrètes et avérées obtenues dans le domaine de l’amélioration de la santé publique par la réduction des émissions, et qui se traduiront aussi par une diminution des émissions de carbone sur le long terme. »

 

« Ces projets démontrent que le remplacement des centrales au charbon par leurs homologues au gaz représentent souvent le moyen le plus rapide et le plus économique de réduire les émissions d’oxydes de soufre (SOx), d’oxydes d’azote (NOx) et de particules fines nocives pour l’environnement et pour la santé humaine, » a déclaré David Caroll, Président de l’UIG.

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