La formation à distance, la solution des travailleurs pour faire face aux mutations du…

Depuis 2004, la population active ne cesse de croître, mais pourtant l’entrée sur le marché du travail n’est pas évidente pour tous. Si le taux d’activité est plus élevé qu’il y a 10 ans (71,3% aujourd’hui contre 69,9% en 2004 – source INSEE), le taux de chômage, les emplois à temps partiel, et les contrats précaires ont également cru. La situation économique et les évolutions sociétales ont fait évoluer le marché du travail, qui concentre aujourd’hui beaucoup d’inégalité et de personnes exclues de ce marché.

Ainsi, les taux de chômage et les contrats précaires et à temps partiel varient en fonction des classes d’âge, des types de diplômes, et du genre. Face aux inégalités toujours plus présentes sur le marché du travail, les travailleurs cherchent à se former pour se requalifier et pouvoir entrer pleinement dans l’emploi. Au moment de reprendre le chemin des études, les travailleurs se tournent de plus en plus souvent vers les offres de formation à distance. En effet, la formation à distance permet à chacun de travailler à son rythme, aux horaires qui lui conviennent le mieux, et d’avoir une aide personnalisée.

Le CNFDI, Centre National Privé de Formation à Distance sous contrôle pédagogique de l’Etat a ainsi réalisé une étude du profil des étudiants suivant une formation à distance et tire plusieurs conclusions.

Le nombre d’étudiants à distance ayant au moins un bac + 2 a nettement plus cru que le nombre d’étudiants à distance sans diplômes : le pourcentage de diplômés suivant une formation à distance est passé de 10% à 22% en 10 ans alors que les non-diplômés sont passés de 8% à 15%. Ces chiffres indiquent que les diplômés sont plus confrontés qu’avant au chômage et se requalifient pour pouvoir rentrer à nouveau sur le marché du travail. Les diplômés suivent également une formation dans le but d’évoluer professionnellement : certaines qualifications deviennent obsolètes rapidement (comme l’informatique), et les travailleurs cherchent à se qualifier pour pouvoir être à la pointe et progresser professionnellement.

L’étude réalisée par le CNFDI montre également que l’écart entre les genres se resserre. Il y a 10 ans, les hommes ne représentaient que 15% des étudiants à distance, pourcentage qui est passé à 30% en 2014. Les hommes sont de plus en plus touchés par le chômage et font donc appel aux formations à distance pour se requalifier et se former à un nouveau métier.

L’étude des étudiants à distance est donc une façon d’étudier les évolutions du marché du travail et les besoins des travailleurs.

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