Anticiper : un facteur clé de la réussite d’une transmission d’entreprise

Une transmission d’entreprise n’est pas une opération à très court terme mais une étape qui s’anticipe. Le vendeur doit prendre le temps de s’interroger sur sa situation, sur ses projets post-transmission, etc. Evaluer sa société est également un point important. Pour être la plus complète possible, cette évaluation doit être réalisée sous différents angles (fiscal, juridique, financier, …). L’étape la plus longue reste toutefois la négociation avec le futur repreneur (plusieurs années dans la plupart des cas) afin d’obtenir un prix de vente conforme à ses attentes.

Plusieurs types de repreneurs

Dans une entreprise familiale (les plus nombreuses en France), le repreneur est bien souvent un membre de la famille du chef d’entreprise. Cette option est souvent privilégiée pour ses questions de confiance avec les clients et salariés mais également car cette transition a lieu en douceur. Le chef d’entreprise actuel peut en effet accompagner le repreneur quelques temps dans son activité pour lui apprendre les différents aspects du métier afin d’en savoir plus. Cette transmission familiale est fiscalement très avantageuse. Il arrive également que les repreneurs soient les salariés. L’avantage majeur est alors la parfaite connaissance de l’entreprise et de son fonctionnement. Ces rachats d’entreprise par les salariés (RES) ont généralement lieu grâce à un Plan d’Epargne Entreprise (PEE) préparé plusieurs années à l’avance. Le repreneur peut enfin être une personne venant de l’extérieur.

Un entourage professionnel indispensable

Une transmission d’entreprise ne s’improvise pas et demande des compétences spécifiques. C’est la raison pour laquelle la plupart des vendeurs choisissent de faire appel à des experts-comptables et juristes pour les accompagner ponctuellement au cours des 3 à 5 années de l’opération.