Latéralisation du nerf dentaire inferieur

Le protocole chirurgical de transposition du nerf dentaire associée a la mise en place d’implants dentaires(Recommander le site) a été décrit en 1987 (Jensen et Nock, 1987). D’autres auteurs ont propose des modifications a la technique originale (Rosenquist, 1992 ; Smiler et al., 1993 ; Jensen et al., 1994).

1- Indication

Cette technique chirurgicale, peu utilisée, est indiquée en présence d’une hauteur osseuse insuffisante au-dessus du canal dentaire.

2 – Description

Des incisions de décharge favorisent le dégagement du versant vestibulaire de la crête alvéolaire âpres un trait d’incision crestale.

L’émergence du trou mentonnier est localisée. Une ostéotomie rectangulaire vestibulaire d’environ 8 x 30 mi effectuée 3 mm postérieurement au foramen mentonnier une (fraise ronde diamantée de 1,5 mm de diamètre et sous irrigation abondante. Apres avoir enlève la fenêtre corticale spongieux enveloppant le paquet vasculo-nerveux est ( avec précaution a (‘aide de petites curettes sur toute la hi de la fenêtre vestibulaire (Ferrigno et al., 2005).

Une fois que le paquet vasculo-nerveux est localise, déplace du canal alvéolaire inferieur avec de petites curettes. Le nerf est déporté latéralement puis est protège avec trument non tranchant. II est garde dans cette position j1 la mise en place des implants. Une couche d’os autogène placée en vestibulaire recouvre la surface implantaire et e’ contact direct avec le nerf. Le lambeau vestibulaire est repositionne et est parfaitement suture.

L’inconvénient majeur de cette proposition chirurgicale est le risque de perte définitive de la sensibilité en ca section du tronc nerveux. Les troubles de la sensibilité paraissent progressivement âpres une manipulation cate du nerf dentaire. Toutefois, les troubles neurosensoriel riels peuvent survenir dans presque 21 % des cas forme d’anesthésie, de paresthésie, d’hypoesthésie e sensation de brulures. La réversibilité de ces troubles veux est imprévisible.

La latéralisation du nerf dentaire doit être utilisee lorsque [‘indication est tres précise. Le patient doit être toujours informe des risques postopératoires.

I – Distraction osseuse

Le principe de la technique consiste à sectionner l’os afin de former un cal osseux et de fixer un appareil métallique (interne ou externe) aux 2 segments osseux. L’allongement osseux est réalisé par un mécanisme « physiologique » lent et progressif. Le distracteur entraine une traction sur le cal, permettant à ce dernier de s’allonger et de former ainsi un os nouveau (I izuka et al., 2005).

1- Indication

L’indication majeure de cette proposition chirurgicale est la perte osseuse verticale importante. L’allongement progressif de l’os alvéolaire semble représenter une solution chirurgicale intéressante. Elle permet à la fois l’allongement de l’os et l’adaptation des tissus mous (Laster et al., 2005).

2 – Description

Il existe différents types de distracteurs : unidirectionnel, bidirectionnel, multidirectionnel avec attaches dentaires, attaches osseuses ou hybrides (dentaire et osseuse) (Maull, 1999). Chacune des extrémités du distracteur est fixée à son segment d’os respectif. L’activation de l’appareil se fait, à l’aide d’une clé emboitée dans la vis à raison de 1 mm/j, par le patient ou un proche. Le distracteur doit rester en place pendant 4 à 6 semaines, une fois que le résultat souhaité est obtenu. Ce délai de temporisation permet la consolidation osseuse. Pendant cette période, des contrôles cliniques sont faits toutes les semaines.

3 – Intervention

Le tracé d’incision est adapté à la région osseuse où le distrac­teur sera placé. Un décollement délicat des tissus mous permet un accès direct à l’os. Une ostéotomie complète est réalisée. Elle permet de séparer le bloc osseux. Ce dernier sera fixé à l’aide du distracteur (Chin, 1999). Le distracteur est vissé à la base de la mâchoire (partie fixe) et au bloc osseux à déplacer (partie mobile). Les tissus mous doivent complètement recouvrir le site osseux. Le lambeau doit être parfaitement suturé.

4 – Avantages

– Déplacement simultané de l’os et des tissus mous. – Absence de deuxième site chirurgical (site donneur).

 

5 – Inconvénients

–    Difficulté du contrôle de l’axe de la distraction.- Inconfort quotidien pour le patient.

– La douleur peut être importante lors de l’activation de l’appareil.

– Faible recul clinique

– Fixation difficile du distracteur.

– Résultats aléatoires.

–    Contrôles cliniques fréquents.

 

Attention : l’appareil externe est visible, il peut gêner la position de sommeil et provoquer des cicatrices cutanées lors de sa mise en place.

6 – Complications

Les complications sont essentiellement liées à l’acte chirurgical(Saulacicet al., 2007):

  • hémorragies, très rarement graves ;
  • mauvaise fracture des segments osseux ;

– lésions nerveuses pouvant être responsables de troubles de la sensibilité ou, plus rarement, de paralysie selon la région et le site opératoire ;

  • panne « technique » de l’appareil (casse, déplacement) qui peut nécessiter l’interruption du traitement ou une nouvelle intervention ;

– mauvais axe de distraction ;

– nécessité de corrections secondaires, voire répétition de la distraction en cas de malformations complexes, pour obtenir le résultat le meilleur possible.

La convalescence habituelle est de 2 semaines. Toute activité sportive est interdite pendant la durée complète du traitement (de 6 à 9 semaines).

 

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.